décembre 13, 2024

La DYSOC constate qu’une polémique s’enfle autour des émoluments des députés nationaux qui s’élèvent à 21.000 USD par mois, par député, depuis janvier 2022.

Autrement dit, explique Lisanga Bonganga, sous le régime de l’Union dite sacrée de la nation, les 500 députés que compose l’Assemblée nationale, coutent à la République 10.500.000 Usd par mois soit 126 millions de Usd par an c’est-à-dire 21 milliards de FC par mois, soit enfin 252 milliards de FC par an. Lisanga Bonganga crie au gâchis. Il dénonce la gestion prédatrice de l’Union sacrée.

“Alors que le scandale embrase la polémique au sein de l’opinion publique, la DYSOC est abasourdie par le silence glacial et assourdissant affiché par le citoyen Mboso et son bureau de l’Union sacrée, qui n’ont pas daigné dire la vérité à l’opinion quant à ce, par peur sans nul doute, de subir l’humiliation, devant conduire à leur démission telle qu’exigée par le peuple congolais”, hurle Lisanga Bonganga.

Pour la Dysoc, cette crise autour des émoluments indus, octroyés par le régime de l’Union sacrée, aux députés nationaux et non aux sénateurs, est non seulement le résultat éhonté de la parodie d’élections de 2018 et du changement frauduleux de la majorité parlementaire en cours de mandat, mais aussi, en ajoute aux crises politique, sécuritaire et électorale qui sévissent dans notre pays depuis l’avènement négocié de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Aux yeux de Lisanga, les émoluments forts excessifs alloués par le pouvoir, au point de faire dire au président de la République qu’il ne connait pas son salaire, correspondent en réalité, à une corruption à peine voilée, aux fins de pousser les députés de l’Union sacrée de voter des lois iniques et faire en sorte que le gouvernement échappe à toute motion de censure initiée par l’Assemblée nationale.

Plus grave, dit-il, le régime Tshisekedi distribue des primes aux députés de manière discriminatoire, en privilégiant d’abord ceux de l’Union sacrée. A haute voix, le leadership de la DYSCOC rappelle que le Parlement, autorité budgétaire, devrait d’abord et avant tout, penser à l’augmentation des rémunérations des magistrats, des militaires, des policiers, des enseignants, professeurs d’Universités, médecins, infirmiers, fonctionnaires et agents de carrière des services publics de l’Etat, qui perçoivent des salaires dérisoires voire inhumains.

Ainsi pour mettre fin à ce système de prédation, l’organisation politique dirigée par Lisanga Bonganga propose à toutes les forces sociales et politiques de la nation, à se convenir sur une journée de marche pacifique vers le Palais du Peuple et d’un sit-in inarrêtable en ce lieu, pour exiger la justice sociale et salariale pour tous.

Au passage, la DYSOC se félicite de la courageuse dénonciation faite par Martin Fayulu Madidi, qui, le premier, a fustigé le scandale de la gouvernance calamiteuse de l’Union dite sacrée de la nation.

MTN

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