(Ci-dessous l’article de l’opinion info.cd relatant les détails de ces révocations irrégulières à la réserve stratégique)
Grogne à la présidence de la République : des révocations en cascade à la Réserve stratégique générale
Plus rien ne va à la Réserve Stratégique Générale, un service spécialisé à la présidence de République.
Des agents chargent la coordination de 26 griefs d’anti-valeurs qui se résument par la mauvaise gestion, le détournement et des révocations abusives. Depuis sa mutation en service spécialisé, la R.S.G a bénéficié de l’appui budgétaire par la voie des frais de fonctionnement ainsi que de la dotation venant du Palais de la Nation en terme de subvention pour relancer tant bien que mal ses activités tant dans la production (animale et végétale) que dans le ramassage des produits agricoles. Hélas, le constat est amer dans la gestion de la chose publique par ses animateurs.
Dans un mémorandum à l’attention du Directeur de cabinet adjoint du chef de l’État en charge de L’économie et finances, qui est en même temps président délégué du comité de pilotage de la Réserve stratégique générale, les agents dénonce une situation alarmante occasionnée par Madame Dady Bidiafu. Elle est également à la base de la descente aux enfers de ce service depuis sa prise de commandement.
Outre les mauvaises conditions de travail (chaises et tables cassées, fenêtres, portes et plafonds vieillissants, bureaux non climatisés,…), du laxisme, le détournement de fonds, les agents font remarquer l’absence d’une gestion collégiale de la coordination.
«Madame le coordonnateur ainsi que le coordonnateur Adjoint en charge de l’administration et finances mettent intentionnellement hors-jeu les deux autres coordonnateurs Adjoints dont celui en charge des techniques et celui en charge des opérations, afin de gérer seuls le service comme leur bien privé», signalent les quatre agents qui portent la voix des sans voix.
Entre 2020 et 2022, 160 agents ont été engagés contre 92 agents licenciés dont 10 experts victimes des révocations abusives et irrégulières.
Redoutant une probable existence des agents fictifs dans les listes des agents non bancarisés (listes de ZAP), ces agents évoluent aussi l’octroi fantaisiste des grades.
Les agents réclament un audit (financier et administratif) sévère de I’nspection Générale des Finances pour sauver la réputation de la présidence de la République.
«Le prélèvement de 25% de nos primes non permanentes avec comme motif, la motivation des agents des ministères du budget et des finances. Malgré le prélèvement sus-évoqué, s’il y a deux ou plus de primes non permanentes au bénéfice des agents, Madame le coordonnateur et son compère le Coordaf, bloquent une à leur bénéfice et nous payent le reste en nous obligeant de signer tous les justificatifs, faute de quoi, nous serons punis d’une manière ou d’une autre», ont-ils martelé avant de suggérer que la paie manuelle soit remplacée par la banque afin d’éviter les cas d’agents fictifs.
Contactée par la rédaction d’Opinion-info.cd, Mme le coordonnateur Dady Bidiafu a promis de réagir dans un cadre autre que le téléphone portable. Elle dit ne pas être au courant d’un quelconque mémorandum.
Objectif.info.cd