Des réactions ne cessent de tomber après l’expulsion de la journaliste française Sonia Rolley de la République démocratique du Congo par les autorités des services de l’immigration (DGM).
Dans un tweet du jeudi 10 novembre consulté par 4pouvoir.cd, le candidat malheureux à l’élection présidentielle e 2028 Martin Fayulu Madidi estime selon lui que la liberté de la presse est un principe fondamental de la démocratie et que « les journalistes doivent exercer leur métier en toute liberté ».
Il ajoute en outre que « Le fait d’arrêter les journalistes en RD Congo, de les contraindre à se cacher, et même de les expulser est alarmant. Je condamne ce comportement », a-t-on lu.
Rappelons pour sa part que l’Amnesty International a dénoncé cette expulsion par les autorités congolaises. D’après cette organisation de défense des droits de l’Homme, « cette décision des autorités illustre le climat dangereux dans lequel évoluent les médias en RDC ».
Sur ce, elle a exhorté les autorités congolaises à revenir sur leur décision et à permettre à Sonia Rolley de continuer à faire son travail.
La journaliste française a été expulsée mardi 08 novembre. Dans un communiqué, le ministère de la communication et médias explique que Sonia Rolley a été reconduite dignement à la frontière à destination de Paris.
« Elle s’est retrouvée en conflit avec les textes légaux et réglementaires, donc en séjour irrégulier en RDC », indique le communiqué. « L’accréditation formulée par Reuters n’a pas été concluante ». Une décision « administrative » et non « atteinte à la liberté de la presse ».
JP Choél