septembre 17, 2024

Les déclarations de faiblesse du pouvoir de Kinshasa et de ses fanatiques qui pleurnichent chaque jour que le Rwanda et l’Ouganda ont réussi à espionner nos institutions à tous les niveaux, c’est un aveu d’impuissance et d’échec car rien ne les empêchent depuis 4 annuités de doter le pays du contre espionnage.

Un état ayant des dirigeants politiques sérieux et responsables, ils s’investissent pour avoir des espions à l’étranger dans différents secteurs y compris dans ce que l’on appelle : »diplomatie »dont les règles ont été établies pour protéger les diplomates et leurs fameuses « valises diplomatiques ».

Des valises qui en réalité ne contiennent rien de vraiment diplomatique mais juste de la diversion.

Oui, tout gouvernement digne de ce nom recrute des informateurs partout dans le monde.

Ce que le Rwanda et l’Ouganda ont réussi à le faire en République Démocratique du Congo depuis plus de 25 annuités.

Et c’est grâce à cet espionnage que les deux pays parviennent jusqu’à ces jours à déstabiliser le pouvoir de Kinshasa et le pays.

Les dirigeants politiques de la République Démocratique du Congo, au lieu aussi d’investir dans l’espionnage en réformant le système de sécurité et de défense, ils sont dans l’ivresse du pouvoir et surtout dans la posture politique de Ponce Pilate.

Rappelons-nous que ce dernier, prit de l’eau et, devant la foule, se lava les mains en disant : »je ne suis pas responsable de la mort de cet homme appelé Jésus ».

Cela vous regarde alors que s’il avait agi, Jésus serait peut-être sauvé de mort ce jour-là.

C’est pareil avec ce pouvoir issu du cafouillage électoral du 30 déc 2018 qui, depuis 4 annuités, s’est distingué dans le divers que dans l’essentiel en rejetant la responsabilité à l’égard de son bienfaiteur d’hier Joseph Kabila et son pouvoir d’être responsables de ce qui se passe actuellement au lieu d’agir.

Pourquoi l’espionnage constitue-t-il une force majeure pour la République Démocratique du Congo ?

Tout d’abord, l’espionnage c’est une activité à la fois complexe, intelligente, sophistiquée et exigeante pour les espions. Rien ne peut être ni négligé ni pris à la légère mais il faut faire attention à ne pas tomber dans la paranoïa.

En réussissant de mettre en place des réseaux capables de transmettre des informations précieuses, contrairement à l’amateurisme criant qu’on traverse depuis quelques années, protègent le pays y compris les agents eux-mêmes.

Pour cela, il faut créer des pare-feux comme l’ont fait le Rwanda et l’Ouganda c’est-à-dire ils n’hésitent à mettre les moyens et parfois à sacrifier d’autres de leurs agents moins utiles en RDC afin de donner du grain à moudre au contre espionnage des services d’intelligence pour ne pas dire de recouvrement Congolais car ils s’occupent à tout faire.

Tout n’est qu’affaire d’apparences et de fausses certitudes.

Faire tomber ses propres agents peut permettre d’en préserver d’autres plus importants, de leur offrir d’avantage de tranquillité et d’opacité.

Un espion (agent) est avant tout un outil logistique au service d’une institution spécialisée dans l’infiltration, la collecte de renseignements et l’organisation de réseaux extérieurs.

La valeur d’un agent est déterminée par son degré d’activité, la pertinence de ses informations, sa propension à créer du lien et à l’exploiter.

Il arrive aussi qu’un agent de par sa trop faible valeur soit requalifié par ses supérieurs et utilisé en tant qu’agent dormant (secondaire).

L’agent doit intégrer ou savoir qu’il peut être sacrifié pour des raisons stratégiques d’où l’importance d’être efficace et d’avoir du rendement afin de diminuer la probabilité d’être requalifié par sa hiérarchie.

C’est pourquoi, mon analyse sur la neutralisation du général Delphin Kahimbi Kasangwe, la mise à l’écart de François Beya Kasonga et du général Philémon Yav, c’est probablement pour des raisons stratégiques et de leur valeur de rendement.

Les fausses accusations portées contre eux c’est la pire distraction inutile du pouvoir en place.

À un niveau de poste de responsabilité dans la sécurité (intelligence), qu’un agent puisse être assez incompétent pour se faire remarquer.

En règle générale, c’est uniquement parce qu’il a reçu l’ordre.

Pour conclure, lorsque le contre espionnage intercepte un agent ennemi, il procède à son interrogatoire sans jamais médiatiser cette arrestation.

Dans le cas contraire, c’est que l’agent est dormant et donc sans valeur.

Il devient un outil à exploiter afin de préserver l’idée d’un contre espionnage efficace et actif.

Une fois de plus, tout est affaire d’apparences et de fausses certitudes.

GM

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