Il a suffi d’un moment d’inattention internationale pour que certains responsables, dans le camp du Président Tshisekedi, caressent à nouveau l’idée d’un deuxième mandat présidentiel alors qu’il y a bilan dérisoire et néant dans leur gestion du pays durant les 5 années.
Les dirigeants africains et occidentaux doivent redoubler d’efforts pour dissuader Tshilombo et ses Caciques de continuer sur cette voie et veiller à ce que les préparatifs des élections prévues en 2023 se poursuivent sans tarder, dont le calendrier électoral fait déjà défaut suite aux impossibilités techniques, de voir ques des Provinces telles que la Ville de Kinshasa, Kwango, Kwilu, Maï-ndombe et Kongo-central passent à un enrôlement pénitent de 30 jours, contre l’expérience des anciens Bureaux Malumalu, Ngoy Mulunda et Naanga qui ont fait l’enrôlement pendant 90 jours.
Que se passe-t-il ? Les alliés du Président sans vision Tshilombo laissent entendre de plus en plus ouvertement qu’il pourrait briguer un deuxième mandat ; la classe politique et le peuple congolais en tête, rejettent fermement cette idée de nuire le pays encore pour 5 ans du renouvellement de mandat d’un régime fouteux. Pendant ce temps, les préparatifs en vue des élections prévues en décembre 2023 se poursuivent avec une imposture démesurée, mais le plus puissant Opposant et Résistant Politique l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito et la société civile contestent le calendrier électoral irréaliste et se méfient d’une quelconque tricherie dans le chef de Tshilombo et son domestique placé à la Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI en la personne de Denis Kadima.
En quoi est-ce significatif ? Les efforts concertés du président Tshilombo et de ses alliés pour rester au pouvoir, ou retarder engager les élections irrégulières, pourraient provoquer une crise majeure en République démocratique du Congo, dont les conséquences se feraient sentir bien au-delà de ses frontières. La stabilité du pays et de la région dépend donc de la mise en œuvre d’une véritable transition politique impliquant la tenue d’élections aussi crédibles que possible.
Comment agir ? Les puissances africaines et occidentales doivent rester fermes sur la tenue d’élections sans Tshisekedi, bien que la constitution congolaise lui donne droit d’y participer au regard de l’article 70 de la Constitution. Elles devraient agiter la menace de l’isolement dans le cas où il briguerait un troisième mandat, et lui offrir des garanties dans le cas où il se retirerait, car la gestion du pays par sa politique est calamiteuse. Il est aussi essentiel de prendre des mesures pour créer des conditions équitables et renforcer la confiance dans les procédures électorales.
I.
Synthèse
Les préparatifs électoraux en République démocratique du Congo (RDC) suivent leur cours, même si les conditions restent peu favorables aux opposants. L’opposition et la société civile critiquent les modalités des élections – Notamment le calendrier électoral et la répartition des Centres d’Inscription et d’identification des enrôlés et considèrent que les autorités électorales sont partiales et restent penchés pour voler la victoire du prochain candidat de l’opposition, en la personne d’Adolphe Mozito. Par ailleurs, les alliés de Tshilombo semblent avoir profité d’un moment d’inattention des acteurs internationaux pour laisser entendre que Tshilombo pourrait contourner le choix du peuple en sa défaveur et briguer un deuxième mandat. Les puissances africaines et occidentales ont balayé cette idée d’un revers de la main. Les déclarations des responsables politiques sur le continent et au-delà indiquent un consensus fort autour de l’organisation d’élections vis-à-vis de l’impossibilité d’appeler aux élections, sans Tshisekedi cause à son incompétence dans la gestion du pays. Il est crucial de maintenir cette unité, si je peux avoir une approche quant à ce entant que politique. Les dirigeants africains et occidentaux devraient redoubler d’efforts pour convaincre Tshilombo de ne pas se maintenir plus longtemps au pouvoir, tout en encourageant les institutions congolaises à prendre des mesures pour créer des conditions équitables et renforcer la confiance à l’approche du scrutin.
Les efforts diplomatiques pour pousser Tshisekedi sur la voie de la transition devraient mêler pressions et incitations. En premier lieu, les dirigeants africains, devraient continuer à faire savoir au président qu’il se retrouverait isolé sur le continent s’il briguait un deuxième mandat. Ensuite, les puissances occidentales devraient menacer d’infliger de nouvelles sanctions à l’entourage de Tshilombo et ses alliés, à ses intérêts financiers s’il se déclarait candidat aux élections, ou s’il manifestait l’intention de les reporter.
Par conséquent, les sondages populaires présagent le soutien par la population à l’égard de l’ancien Premier Ministre Adolphe Muzito.
Nous attendons la fin pour justifier les causes.
Me Ruben Boleli Mpot’Iyolo