avril 25, 2024

Une nouvelle offensive politique vient d’être lancée en direction de la centrale électorale et la Cour constitutionnelle, deux institutions habilitées à proclamer et installer un chef de l’État élu en RDC. À deux jours du démarrage des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, c’est Martin Fayulu, le prix Nobel congolais Denis Mukwege et l’ancien Premier Ministre Augustin Matata, qui lèvent le ton pour accuser le régime Tshisekedi d’avoir confectionné un dispositif de fraude massive.

«..il est impératif de mettre définitivement fin aux crises récurrentes de légitimité à la base de l’instabilité politique et sécuritaire actuelle du pays, le manque d’indépendance de la CENI et de la cour constitutionnelle ainsi que la promulgation d’une loi électorale non-consensuelle et taillée sur mesure», ont-ils indiqué dans une déclaration commune signée au lendemain de la fête de Noël.

Pour créer les conditions optimales d’un processus électoral impartial, inclusif, crédible et apaisé sur l’ensemble du territoire, ce nouveau bloc de l’opposition se radicalise davantage pour exiger notamment la levée de l’Etat de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri; la sécurisation des élections, notamment au Sud-Kivu, Nord-Kivu, Ituri, Maï- Ndombe et Kwilu; la recomposition immédiate de la CENI; la recomposition urgente de la Cour constitutionnelle; le consensus autour de la loi électorale, des centres d’inscription d’électeurs et du calendrier électoral; l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice et des services fiscaux contre les candidats déclarés ou les potentiels candidats Présidents de la République; etc.

Dans le chapitre de l’agression rwandaise dans la partie Est de la RDC au travers les supplétifs du M23, ces trois personnalités politiques et de la société civile recommandent la condamnation ferme du Rwanda par le Conseil de sécurité et par tous les pays épris de paix et de justice. Elles exigent également le retrait immédiat des éléments du M23 de toutes les positions qu’ils occupent; le déplacement loin de la RDC des éléments rwandais des FDLR et Ougandais des ADF par l’ONU; le retour des 6 millions de déplacés internes congolais dans leurs territoires.

grâce à un programme que l’ONU devra mettre en place; la rupture des relations diplomatiques avec le Rwanda et la fermeture de toutes les frontières avec ce pays; le changement du mandat de la MONUSCO et de sa Brigade d’intervention pour octroyer aux forces de l’ONU tous les moyens nécessaires pour rétablir la paix en RDC.

MTN

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