Le gouvernement de Kinshasa présente à la RTNT(radio télévision nationale Tshilombo) appelée abusivement RTNC(radio télévision nationale Congolaise) 4 individus(Shimiyimana Biseruka, Ngandji Nseniyumwa, Moses Morokore Mushabe et le col Mugisha Muyumbu).
Il leur est reproché de préparer à commettre un attentat à contre l’avion de l’actuel président de la République Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi pour l’éliminer physiquement.
Les services de renseignements Congolais rajoutent que les enquêtes continuent afin de pouvoir arrêter d’autres complices.
Ils disent que les enquêtes continuent et pourquoi politiser l’affaire en victimisant politiquement Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi alors que c’est une question de la sécurité de tous les Congolais ?
Il y a aussi le risque que d’autres personnes suspectes et complices décident soit de passer à l’acte soit de s’évaporer dans la nature si cette histoire des espions serait réellement fondée.
Outre, la politisation de cette affaire des prétendus espions rwandais à la radio télévision nationale Tshilombo (RTNT) appelée abusivement RTNC, confirmerait le manque de professionnalisme de nos services espions.
Qui sont réellement ces prétendus espions ?
Depuis quand sont-ils arrêtés et dans quelles circonstances ?
C’est depuis plusieurs mois que je fais le recoupement d’informations autour de cette affaire après avoir été au courant de leurs arrestations à Kinshasa.
Selon plusieurs sources, les prétendus espions rwandais qui auraient tenté d’éliminer Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi en tirant un missile anti-aérien contre l’avion présidentiel comme c’était le cas de Juvénal Habyarimana en avril 1994 au Rwanda, il faut savoir :
1) l’espion Shimiyimana Biseruka(habillé en tee-shirt jaune).
C’est un médecin nutritionniste ayant une ONG qui cultive des semences depuis bientôt plus de dix ans.
Il avait commencé dans le Sud et Nord Kivu avant de s’installer à Kinshasa.
Il aurait acheté des terres au Kasaï, Bandundu, Équateur et un peu partout pour son ONG.
À Kinshasa, il habite dans un appartement à l’immeuble Interpol à Gombe et il a plusieurs contacts avec plusieurs responsables Congolais qu’il employait leurs proches et leur rendait service en contrepartie de sa protection et de ses intérêts en RDC.
2) l’espion Moses Morokore Mushabe.
C’est un sujet rwandais fils du général rwandais Eric Morokore, ancien compagnon de Paul Kagame et James Kabarebe.
Le général rwandais Eric Morokore était en Ouganda avec Paul Kagame et il a participé à la prise du pouvoir en avril 1994 –
Il a été aussi parmi les officiers rwandais comme James Kabarebe envoyés en RDC par Paul Kagame pour aider Laurent Désiré Kabila à renverser le régime de Mobutu.
Son fils espion Moses Morokore Mushabe est né en Ouganda et sa maman est ougandaise.
Le général rwandais Eric Morokore avait rencontré la maman de son fils durant son exil en Ouganda.
Lorsque le régime de Mobutu est renversé, le général rwandais Éric Morokore faisait le business en RDC comme d’ailleurs d’autres officiers rwandais RDF envoyés pour aider Laurent Désiré Kabila à renverser le régime de Mobutu.
Lorsque le 02 août 1998, M’zee Laurent Désiré Kabila décide de chasser de la RDC, les militaires rwandais, ils sont partis malgré eux car alors ils avaient pris goût au business qui les a permis de faire fortune en RDC.
Ces sources indiquent que l’espion Moses Morokore Mushabe est revenu en RDC quelques années plus tard pour faire le business et il aurait travaillé en collaboration avec Kalev Mutond, alors administrateur général de l’agence nationale de renseignement (ANR) pour ne pas dire agence nationale de recouvrement.
Notre agence nationale de renseignement serait devenue depuis plusieurs années l’agence nationale de recouvrement car elle ne s’occupe plus de son vrai rôle d’une agence d’analyse, d’intelligence et d’anticipation mais plutôt un service à tout faire y compris pour régler le conflit de voisinage, le problème de couple, les injures…
3) l’espion Mugisha Muyumbu.
C’est un Col des Fardc qui selon ces sources, il aurait le conflit parcellaire avec un général Fardc qui est au camp Kokolo.
Mugisha Muyumbu était en contact avec le docteur nutritionniste Shimiyimana Biseruka pour lui solliciter d’embaucher certains de ses proches.
Le docteur Shimiyimana Biseruka lui aurait promis de faire le nécessaire en attendant d’obtenir des financements.
Et de lui préciser qu’il pourrait embaucher ses proches non pas à Kinshasa plutôt à l’antenne de son ONG au Kivu.
Le Col Mugisha Muyumbu serait impliqué non seulement à cause de sa relation avec le docteur Shimiyimana Biseruka et surtout le conflit parcellaire qui l’opposerait avec un général des Fardc influent auprès de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi.
4) l’espion Nganji Nseniyumwa.
Pas assez d’infos pour les moments selon ces sources mais le recoupement d’informations sur lui continue.
Où et quand ces prétendus espions rwandais qui auraient tenté d’éliminer Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi sont arrêtés ?
Ces sources disent que c’est depuis bientôt 7 mois voire plus qu’ils sont arrêtés à Kinshasa.
Tout avait commencé dans une terrasse en plein air non loin de la place royal située au croisement de l’avenue des forces armées et le boulevard du 30 juin.
Il y a aussi la banque Afriland et bgf bank de deux côtés où se trouve la terrasse.
Les habitués de la terrasse travaillent dans la commune de la Gombe et y vont pour boire et manger à partir de midi jusque tard dans la soirée.
Il faut préciser que Moses Morokore Mushabe avait disparu de Kinshasa et de la République Démocratique du Congo après le remplacement de Kalev Mutond pour retourner en Ouganda avant de revenir probablement en 2020 non plus avec un passeport rwandais mais ougandais.
Il est ougandais de par la nationalité de sa mère biologique.
Ces sources disent que le retour de Moses Morokore Mushabe à Kinshasa c’est pour des raisons financières et il était logé par le docteur Shimiyimana Biseruka à l’immeuble Interpol.
L’espion Moses Morokore Mushabe aurait participé régulièrement à des réunions dans l’ambassade de l’Ouganda à Kinshasa en face de celle du Kenya et non loin du ministère du Plan.
Moses Morokore Mushabe s’est disputé avec un de ses amis ougandais pendant qu’il papotait autour d’un verre à la terrasse qui se trouve en face de la bgf bank non loin de la place royal plus précisément au croisement du boulevard du 30 juin et l’avenue des forces armées.
Sous l’effet de l’alcool, Moses Morokore Mushabe et son ami de nationalité ougandaise se livrent à la bagarre.
Du côté de leur table, il y avait d’autres clients qui sont des agents de l’ANR qui prenaient la bière avec leurs copines.
C’est ainsi qu’ils ont intervenu pour séparer Moses Morokore Mushabe et son ami en leur demandant le pourquoi des disputes jusqu’à s’échanger des coups ?
L’ougandais a immédiatement dit que Moses Morokore Mushabe c’est un sujet rwandais mais curieusement il va régulièrement participer avec eux aux réunions à l’ambassade ougandaise.
C’est ainsi que les agents de l’ANR leur ont immédiatement conduit aux locaux de l’administration générale pour les auditionner.
Les agents de l’ANR ont demandé à Moses Morokore Mushabe où il habitait ?
Il leur a indiqué l’immeuble Interpol chez Shimiyimana Biseruka.
C’est de cette façon que Shimiyimana Biseruka aurait été arrêté par les agents de l’ANR selon ces sources.
Ils ont passé plus de 7 mois de détention à l’ANR avant d’être conduits au conseil national de sécurité (CNS) pour aboutir à la politisation de l’affaire en tentant de démontrer au peuple Congolais que Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi serait non seulement menacé d’attentat à sa vie et surtout il est désormais en conflit ouvert contre son frère et allié Paul Kagame avec comme dividende politique d’être considéré le rempart au pouvoir de Kigali.
Étant expert sur les questions sécuritaires et militaires, il y a de sérieux doute quant à la présentation des faits plus de 7 mois après leur détention à l’ANR et au CNS.
Le gouvernement dit que d’autres espions rwandais et leurs complices sont encore dans la nature.
Et pourquoi avoir médiatisé et politisé l’affaire alors que ça touche à la sécurité des Congolais ?
Les complices et d’autres espions rwandais qui ne sont pas encore arrêtés, ils vont immédiatement chercher à quitter le pays ou de passer à l’acte en orientant leurs attaques contre d’autres cibles.
Voilà donc où il y a le manque de sérieux voire le doute des dirigeants politiques en place.
Enfin, permettez-moi de penser à la chanson de propagande de l’ancien guide Mobutu intitulée : »Lokuta monene lokuta monene … ».
GM