avril 24, 2024

Il l’a donné sa position vendredi à Lubumbashi à la faveur de la messe dite en mémoire des jeunes de la Junafec.

«Il y a aussi la psychose, la colère et l’indignation de la fameuse proposition de loi dite de Tshiani, qui vient s’ajouter à une situation déjà très tendue. Cette proposition de loi discriminatoire nous recule de plusieurs années. Elle fait l’éloge de la stigmatisation et porte les germes d’une dangereuse exclusion dont les conséquences sociales sont incalculables, au Katanga et ailleurs au Congo. Exclure et empêcher certaines personnes d’assumer des responsabilités dans un pays à cause de quelque chose qu’elles n’ont pas choisi est une absurdité. Le simple fait d’inscrire cette proposition de loi au menu d’une session de la chambre des élus du peuple, en pleine année électorale, est synonyme de saboter la cohésion nationale et de miner le processus électoral en cours. De plus, soumettre cette proposition de loi controversée au débat parlementaire relèvera d’un jusqu’auboutisme têtu qui plongera notre société dans une crise grave. Si ce pas est franchi, malgré de nombreuses voix contre qui se sont levées dans plusieurs milieux, l’on comprendra alors que la politique dans notre pays, a atteint le niveau le plus élevé du sophisme et de la manipulation. Elle n’a plus rien à voir avec la recherche du bien commun et d’art de bien diriger la société, qui constituaient jadis la passion noble de la Grèce du temps de Platon. Et ça c’est dangereux ! La sagesse conseille de laisser tomber purement et simplement cette proposition de loi».

Africa-News

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