Après la rencontre de Félix Tshisekedi et les évêques catholiques, dans les salons politiques certains voient le dialogue national pointé à l’horizon.
Cela a suscité la réaction à chaud de l’opposant radical, Franck Diongo Shamba depuis Bruxelles.
À la question de savoir comment il appréhendait cette option, Diongo n’est pas allé par quatre chemins.
Il répond dans un échange téléphonique avec C-NEWS, que de gré ou de force Félix Tshisekedi doit partir du moment où, lui-même et son parti politique se sont lancés en campagne pour le changement de la constitution. Et aussi du moment où toutes les institutions Issues de la fraude électorale sont illégitimes. Lui même Félix Tshisekedi étant illégitime, en tout cas pas de dialogue avec un prèsident illégitime.
Au-delà de ça, Diongo accuse Félix Tshisekedi de consolider sa volonté de se pérenniser au pouvoir en voulant changer la constitution, qui est un rêve impossible à réaliser.
En voulant ainsi changer la constitution, Félix Tshisekedi a préféré d’être chassé par le peuple, affirme le patron du MLP, tout en soulignant que le changement de la constitution, c’est cette situation aggravante qui va précipiter son départ surtout ce sentiment de vouloir changer la constitution.
En empruntant, dit-il : »cette voie du changement de la constitution, Félix Tshisekedi a résolu que le peuple le fasse justement partir par la force ».
« S’il veut lancer des négociations avec l’ensemble du peuple congolais, c’est-à-dire la classe politique et sociale du pays comprenant notamment les opposants radicaux, les résistants armés pour la défense de la constitution, les résistants pacifiques, les opposants républicains, les opposants et résistants de la diaspora y compris la société civile dans sa pluralité et diversité, ne peuvent accepter ce dialogue que dans une seule condition, et avec un seul élément à l’ordre du jour à savoir : »négocier les conditions de sa reddition ».
« On ne peut pas négocier avec un prèsident illégitime. C’est à prendre ou à laisser, puisque dans tous les cas nous allons le faire partir », soutient Diongo becs et ongles, avant de marteler que Tshilombo n’est pas seulement l’usurpateur du poste du président de la République, mais aussi et surtout il devient le dictateur sanguinaire, l’incarnation de la misère et du mal congolais.
Son régime est tribaliste, en suite caractérisé par des nombreux cas des violations de droit de l’homme par l’égoïsme d’État, l’instrumentalisation de la justice, de l’armée et la police, mais non, nous ne pouvons pas négocier avec un tel monsieur. Il doit partir.
Son incarnation même du mal congolais, de la misère des Congolais avec des soi-disant dirigeants qui soumettent le pays à des endettements inestimables.
Du jamais vu.
« Non, nous ne pouvons pas négocier avec lui », signe et persiste notre interlocuteur.
C’est pourquoi, si dialogue il y a, Il sera question à ces assises, explique Franck Diongo d’élaborer les conditions de son départ comme à l’époque du rendez-vous de Utenika, à l’occasion duquel Laurent-Désire Kabila avait exigé les conditions de réédition du Maréchal Mobutu.
Si jamais au terme de ces négociations, explique encore Diongo, l’option d’une transition était levée, en perspective des nouvelles élections, celle-ci donc ladite transition sera sans Félix Tshisekedi.
Diongo de fixer : »ces élections seront organisées sans Félix Tshisekedi, sans sa cour constitutionnelle encore moins sans sa CENI ».
Selon ce farouche opposant, le pays est dans la ruine, cependant, dit-il : »il faut une thérapeutique à la hauteur des diagnostics ».
Aujourd’hui, note-t-il que toutes les conditions d’un État en faillite sont réunies en République démocratique du Congo.
Heureusement que le droit public international n’a pas prévu des instances pour liquider les États, sinon on cherchait un liquidateur pour le Congo.
Cet homme a déshonoré notre pays, notre armée, il a craché sur la mémoire de Lumumba le père fondateur de notre armée en alignant autour de lui des gardes du corps étrangers dont certains sont des blancs, alors que Lumumba avait chassé le général belge Janssens en vue marquer l’effectivité de notre indépendance.
En conclusion Franck Diongo note que Tshilombo a choisi la voie de la trahison et de la destruction du pays.
« Nous devons le sanctionner et celle-ci sera sanglante », dit-il avant d »indiquer ce qui suit ; »le Congo que nous voulons est celui qui nous protège, celui qui nous fait profiter de nos richesses ; un Congo qui nous garantie la paix, le bien-être, un Congo où il fait beau-vivre ». Diongo de préciser à cet : »nous ne pouvons pas cependant un Congo du genre Tshilombo. Un Congo des voleurs et des detourneurs Nous ne voulons pas du Congo genre Tshilombo où une infime minorité se partage les richesses du pays avec des étrangers. Nous voulons un Congo qui défend la démocratie constitutionnel, un Congo qui défend la démocratie électorale, un Congo qui défend le multipartisme politique, un Congo qui garantit la liberté puis place la justice au-dessus de tout ; un Congo qui instaure un État de droit. C’est ce Congo là que nous voulons. Un Congo sans Tribalisme, un Congo qui détient une vision pour le développement ».
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA