Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, est plus que disposé à payer les indemnités de sortie des membres des cabinets ministériels du gouvernement Sama Lukonde II. Ceux-ci ont investi, ces derniers jours, médias et réseaux sociaux pour accuser injustement l’argentier national de bloquer voire de détourner les fonds destinés au paiement de ces indemnités de sortie.
Pendant que la vague d’accusations deferlait sur la Toile, le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, est sorti de sa réserve pour calmer la tempête et rassurer.
«Votre rémunération est un droit et non une faveur», a-t-il lancé lors d’une séance d’échanges avec le public sur X -ancien Twitter. Et, sur un ton autoritaire et rassurant, d’enchainer: «Il n’y a aucun blocage à ce stade».
Des mots justes d’apaisement et d’entrée en la matière soutenus par ces explications de l’argentier national: «Les dépenses publiques sont désormais programmées dans le Plan de Trésorerie -PTR- pour raisons de stabilité du cadre macroéconomique».
Réputé pour sa rigueur dans la gestion des deniers publics, le ministre des Finances et n’entend donc pas aller à l’encontre des prévisions financières officielles pour satisfaire l’impatience des collaborateurs des ministres de l’équipe Sama Lukonde II. Cependant, l’argentier national est décidé à suivre à la lettre le PTR qui prévoit le paiement de ces indemnités de sortie par palier.
Faut-il fragiliser les colonnes qui soutiennent la stabilité du cadre macroéconomique et ses corollaires au nom des intérêts égoïstes quoi que légitimes?, s’interrogent des compatriotes qui ne s’expliquent pas l’agitation observée dans le camp des membres des cabinets ministériels du gouvernement Sama Lukonde II.
Pourtant, ont-ils relevé, le gouvernement Suminwa a hérité de nombreux cas similaires dont les victimes ne font pas autant de bruits, mais font confiance aux autorités pour être rétablis dans leur droit. C’est le cas notamment des membres du cabinet de l’ancien Premier président du Conseil d’Etat, Félix Vundwawe qui attendent, depuis plus de deux ans, leurs indemnités de sortie. C’est aussi le cas des députés nationaux et provinciaux de l’ancienne législature.
LOI/AfricaNews