Il s’était opposé becs et ongles sous le régime tyran de Joseph Kabila aux côtés entre autres de Martin Fayulu Madidi, à travers une structure dénommée : »Savons le Congo », avec comme thème : »Ne touchez pas à mon 220″.
Pourtant, aujourd’hui Christopher Ngoyi revient à la charge, il signe et persiste, que la constitution est mauvaise.
Il le soutient avec des termes aussi forts, dit-il : »cette mauvaise constitution doit être changée tout de suite sans attendre pendant, que Félix Tshisekedi est aux affaires ».
Sinon, ajoute-t-il : »après Félix Tshisekedi ça sera du gâchis, de la gaspillage car le temps sera perdu. C’est donc le moment opportun de profiter de la présence à la tête de la République d’un vrai congolais de père et de mère pour changer cette constitution en vue de l’adapter aux réalités Congolaise ».
Christopher Ngoyi Mutamba, président de la société civile du Congo n’a cessé de défendre sa thèse tout au long d’un entretien exclusif qu’il a accordé à une équipe de C-NEWS, dans son bureau de la Gombe.
Ainsi, tout au long de cet échange, Christopher Ngoyi a tenu de rappeler la genèse de l’actuelle constitution pour y avoir exercer le rôle de précurseur des assises du dialogue inter-congolais de Sun-City, à travers son plan intitulé : »Instance de Cohérence Globale ».
En effet, Christopher Ngoyi Mutamba selon ses dires, c’est grâce à ce plan, à l’époque porté par l’ancien président de l’UDPS, Frédéric Kibasa Maliba auprès des décideurs du monde, que les forces vivent de la nation acceptèrent de faire le déplacement de l’Afrique du Sud pour se mettre autour d’une même table avec les groupes armés normalement le RCD/Goma et le MLC, qui contrôlaient les provinces de l’Est et une partie de celles de la partie Ouest de la République démocratique du Congo.
C’est dans ces entrefaites, que neutra le 1+4, avec objectif d’élaborer ladite constitution issue des arrangements entre belligérants et ces décideurs ayant financer les travaux.
« Rien que ça, voyez-vous que cette constitution ne contient pas les aspirations de notre peuple. Celle-ci n’est pas adaptée à nos réalités car taillée sur mesure des décideurs et des belligérants, qui au finish d’ailleurs s’étaient partagés des responsabilités politiques comme des cadeaux et cela de manière équitable et équilibrée », explique Christopher Ngoyi Mutamba avant d’indiquer ce qui suit : »nous continuons à subir encore les méfaits de cette constitution. D’abord à travers le FCC-CACH. Une coalition qui a empêché le président Tshisekedi à fonctionner dans le sens d’offrir le bien-être à notre peuple ; une coalition qui continue à torpiller les actions du président de la République, même si nous avons réussi avec des pétitions à mettre fin au FCC-CACH, mais l’ombre des kabilistes nous hante à travers la présence de plusieurs de ses anciens partenaires qui sont partout autour du président Tshisekedi et dans toutes les institutions en train de bloquer le président ».
Voilà pourquoi, affirme le président Ngoyi Mutamba, qu’il faudrait repenser tout ça. C’est-à-dire changer cette mauvaise constitution, pour faire tabula raza, donc repartir au point zéro avec une nouvelle constitution propre aux congolais.
« Si à l’époque nous avions refusé de la changer, c’était pour nous une stratégie visant à bloquer Kabila, pour que plus tard au pouvoir, nous arrivions à la changer, puisque nous savions justement qu’elle était mauvaise », a-t-il conclu.
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA