Diongo a lancé cet appel à la nation ainsi qu’aux décideurs du monde dans un message vidéo largué sur son compte Twitter le lundi 13 novembre 48 heures seulement après l’enterrement son père, avec comme titre en majuscule : »APPEL À L’UNITÉ NATIONALE : MOBILISATION POUR L’APPLICATION DE L’ARTICLE 64 ET LA MISE EN ACCUSATION DE TSHILOMBO POUR HAUTE TRAHISON ».
Pourquoi?
C’est pour avoir déclaré à Kisangani son intention de changer la Constitution.
Diongo a soutenu haut et fort, que Tshilombo, est reconnu comme l’ennemi public n°1 du peuple congolais, et par conséquent : »doit être poursuivi pour haute trahison ».
Le droit congolais, explique Diongo n’a jamais prévu un tel changement, ni par le législateur ni par une autre autorité.
« Comme Moïse Tshombe et Kalonji Mulopwe en 1960, qui avaient rejeté la Constitution pour lancer des tentatives de sécession au Katanga et au Sud-Kasaï, Tshilombo se positionne en sécessionniste moderne, incarnant un État qui se dresse contre son propre peuple », a-t-il martelé sans mâcher ses mots, avant de souligner ce qui suit : »cette volonté de s’éterniser au pouvoir sous prétexte de changement constitutionnel, doublée d’une approche sécessionniste, menace la stabilité démocratique et justifie sa mise en accusation immédiate pour haute trahison. Face à cette situation, nous devons défendre l’unité nationale en mobilisant l’opinion nationale et internationale pour appliquer l’article 64 et démettre ce traître à la nation ».
Et le farouche opposant tshisekediste le vrai de conclure par ailleurs que Tshilombo n’a jamais été élu, donc il n’a pas de mandat à finir. Le peuple congolais doit saisir cette opportunité pour chasser l’usurpateur et restaurer la souveraineté populaire. Seule la lutte libère ».
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA