décembre 13, 2024

Dans la panoplie des réactions des uns et des autres sur la révision ou le changement de la Constitution, une sort du lot. C’est la proposition émanant de Jean-Pierre Lisanga Bonganga, coordonnateur du Rassemblement des Alliés de Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO (RAFATT).

Au terme d’une réunion tenue le dimanche 17 novembre, cette plateforme porte étendard et fer de lance du pays a fait une déclaration dans laquelle elle apporte sa contribution aux débats houleux autour de la loi fondamentale.

Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO estime qu’il échet de revenir avant toute chose à la Constitution du 18 février 2006 dans son pristin état, en proposant au Parlement de voter une Loi portant abrogation de la Loi susvisée.

Ce mouvement politique dirigé par Lisanga Bonganga considère que « les tenants du pouvoir de l’époque, aujourd’hui dans l’Opposition, en l’occurrence le FCC et ses Alliés ont, d’une façon cavalière, procédé à une révision prématurée de la Constitution du 18 février 2006 qui n’avait que 4 ans et quelques mois, âge d’un enfant de l’école maternelle, défiant ainsi le peuple congolais qui l’avait approuvée par referendum ».

Dans ladite déclaration, Lisanga Bonganga martèle que « les objectifs réels visés par cette révision précoce sont maintenant connus et ne sont plus à démontrer ».

En clair, explique-t-il, « c’est le texte Constitutionnel du 18 février 2006 qui devrait être considéré comme le texte martyr à base des discussions devant déboucher à un projet de la nouvelle Constitution à soumettre au référendum ».

Rachidi MABANDU

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