décembre 13, 2024

Réponse du berger à la bergère, Jean-Pierre Lisanga Bonganga appelle à un grand front autour de Félix Tshisekedi engagé dans le combat pour un changement de la Constitution.

L’appel lancé, ce mercredi 20 novembre, par l’enfant terrible de la scène politique zaïro-congolaise est une réponse à l’initiative des opposants réunis autour de Kabila, Katumbi et Fayulu pour empêcher le chef de l’État de toucher à la Constitution.

« Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat, pas de présidence à vie en RDC. » Tel est le mot d’ordre des opposants contre la « dictature et le changement de la Constitution », qui a vu le jour au Centre interdiocésain de Kinshasa – là où avait été organisé un front contre l’ex-président Joseph Kabila.

Dans cette « bataille » de la révision ou non de la Constitution, l’on s’achemine vers deux grands blocs politiques. D’un côté la nouvelle alliance Kabila-Katumbi-Fayulu, et de l’autre, la coalition mise sur pied, dès ce jour, par Jean-Pierre Lisanga et compagnons.

Aux yeux des observateurs de la politique du pays de Lumumba, l’histoire est sur le plan de se répéter. Les mêmes personnes ayant combattu Tshisekedi père après une dislocation de l’opposition, retrouvent Tshisekedi fils soutenu par le même Lisanga Bonganga qui a refusé de rejoindre le camp de la Sainte-Thérèse à N’Djili.

L’opinion se souviendra que Lisanga Bonganga et le Front Commun pour le Congo (FCC) cher à Joseph KABILA ont un précédent fâcheux. Le coordonnateur du RAFATT avait refusé de signer pour l’ex-plateforme présidentielle alors qu’il était au gouvernement sous Bruno Tshibala.

Un refus poli mais mal apprécié par les caciques du FCC et l’entourage de l’ancien Président de la République.

Face au défis qui se présente, les choses s’accélèrent du côté du bloc initié par Lisanga Bonganga.

La nouvelle coalition connaisse déjà des adhésions des acteurs politiques ainsi que ceux de la société civile déterminés à accompagner le Président de la République dans sa démarche à offrir une Constitution aux réalités des Congolais.

Rachidi MABANDU

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