janvier 19, 2025

Les travailleurs de la MIBA exigent sa démission car il a trahi le Président de la République qui attend la relance de la MIBA. Redoutant de rendre compte à sa hiérarchie qui est le Conseil d’Administration, le DG Andre Kabanda Kana qui ne jure que sur ses amitiés avec le Chef de l’État, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour se maintenir à la tête de la Direction générale de la MIBA par défi, cette fois-ci, s’est vu sanctionné par ses pairs Administrateurs.

Sans surprise, 7 administrateurs sur 8 ont decidé sa suspension immédiate ce mercredi 27 novembre 2024 lors du Conseil d’Administration tenu dans les installations de la MIBAKIN sur Boulevard du 30 juin à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo.

Face à cette évidence qui traduit son incompétence et son insubordination face au Conseil d’Administration, cet organe a usé du pouvoir lui reconnu par l’article 458 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et groupement d’intérêt économique pour le suspendre à titre conservatoire avant de poursuivre la procédure de révocation prévue par l’article 492 de l’acte sus évoqué avant de faire rapport à son mandat le gouvernement de la RDC pour prise d’acte telle que le veut la pratique de la bonne gouvernance.

Pour le DG, dans sa tête, aucun organe de la société n’existe pas en dehors de la Direction Générale dont il est le seul patron.

Curieusement, on constate qu’il ignore le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale des actionnaires. Voila ce qui justifie son refus catégorique de présenter aucun rapport de gestion à cette Assemblée Générale qui regroupe les administrateurs nommés par le Chef del’Etat.

Ce qui est drôle dans ce dossier, le Ministre du Portefeuille ne compte pour lui que comme bouclier pour le protéger des actions du Conseil d’Administration dont il redoute le contrôle face à ses multiples bavures dans la gestion.

Pour preuve, partie en Europe en décembre 2023 sous prétexte de suivre les soins médicaux, le DG Andre Kabanda Kana avait profité de la largesse de ses collaborateurs pour signer sans autorisation et ni approbation du Conseil d’Administration et même de l’Assemblée Générale un contrat de vente exclusive de la production de la MIBA à la société CENTRE VILLE GROUP INC.

Ce qui est grave, le DG Andre Kabanda Kana qui se fait passer pour un prêtre catholique a signé ce contrat avec promesse de cession des parts sociales dans l’actionnariat en échange d’un montant considérable versé dans son compte bancaire en Europe sous couvert de son fils.

De retour au Pays, Andre Kabanda Kana tentera de faire avaliser a posteriori ce contrat léonin à travers une session du Conseil d’Administration convoquée par lui, sans l’aval du Président du Conseil d’Administration pourtant présent à Kinshasa.

Sans comptoir agréé à Kinshasa, c’est par des manœuvres dolosives que le DG Kabanda, devant les travailleurs MIBA, avait attribué à la société CENTRE VILLE GROUP INC l’essentiel des lots du Tender organisé par la MIBA en janvier 2024.

N’ayant pas de capacité financière CENTRE VILLE GROUP INC était incapable de payer le prix de ce Tender préférant à la place d’amener le schipment à l’étranger sans préalablement payé le prix exigé.

Considerons tous à ce stade que c’est du manque à gagner consécutif à cette transaction qui justifie l’arrêt de la production à la MIBA depuis cette période suite à l’insuffisance des intrants. À en croire les techniciens de l’entreprise ce colis a été finalement vendu à perte de 40% de sa valeur initiale.

Cependant, sans présenter le plan de trésorerie, le prix de vente de ce colis a été dépensé dans une opacité totale. Voila qui justifie la rechute de la MIBA qui avait pourtant renoué avec la production à la satisfaction des travailleurs et de la population de l’espace grand Kasai.

Préférant ignorer le Conseil d’Administration et se considérant comme seul maître à bord de la MiBA, le DG Andre Kabanda Kana attribue à la société Hydroforce avec la complicité du Ministre des finances sortant un montant de 1.500 000$ dans la créance de la MIBA sur l’Etat congolais pour des prestations jamais exécutées par la société Hydroforce.

N’eut été l’interposition du Conseil d’Administration, une tranche de 500.000$ était sur le point d’être versée à la même société.

Ayant choisi désormais d’ignorer son organe d’orientation et de contrôle qui est le Conseil d’Administration, le DG Andre Kabanda Kana repousse tout contrôle et mission d’enquête initiés par cet organe pour se mettre à l’abri de plusieurs cas de mauvaise gestion et détournements dont il s’est rendu coupable.

titre illustratif, depuis son avènement à la tête de la societe Miniere de Bakwanga, ce dirigeant n’a jamais payé aucune facture des medias qui accompagnent cet établissement public. Pendant l’audit, il fait savoir aux experts qu’il a dépensé pour la communication plus de 60.000 dollars et pourtant la presse partenaire ne fait que se plaindre.

Sur ce, la société MIBA a enregistré plusieurs pertes financières. Pendant plusieurs mois, le DG n’a exécuté aucune résolution ni recommandations du Conseil d’Administration.

A la place, il entretient sa milice privée sous couvert du Collectif des enfants des travailleurs MIBA dont il se sert pour exposer les autorités gouvernementales et le Conseil d’Administration au mépris du public. Le DG conteste les prérogatives de ce Conseil d’Administration qui l’avait designé selon les principes et les statuts y compris l’acte uniforme en ce qui concerne sa nomination, sa suspension et sa révocation en qualité de Directeur Général.

Andre Kabanda Kana se réfugie derrière les prescrits du décret portant statuts des mandataires publics de 2013 pourtant rendus caducs depuis l’adhésion de notre pays à l’OHADA dont les règles gouvernent les sociétés commerciales en RDC.

Face à cette dérive et sans résultats escomptés dans l’atteinte des objectifs de la relance de la MIBA, le Conseil d’Administration venait de se ressaisir après le tollé suscité par le vol des explosifs à la poudrière en date du 17 novembre 2024. Aujourd’hui, Andre Kabanda Kana n’a pas qualité pour engager la MIBA. il pleure devant tout celui qui peut l’écouter en entendant la levée du soleil.

Devant les explications non convaincantes du DG dont l’implication dans ce forfait n’appelle aucun commentaire, le Conseil d’Administration a décidé de l’envoi d’une mission d’enquête sur terrain confirmer sa responsabilité dans ce cas de vol des explosifs.

Etant incapable de tenir les réunions du comité exécutif de la Direction Générale depuis qu’il est en fonction, le DG est incapable de présenter aussi un rapport d’activité périodique au Conseil d’Administration tel que recommandent les statuts et autres textes qui gouvernent la société.

Ci- dessous la résolution intégrale de sa suspension que les agitateurs proche du suspendu qualifie de rumeur. La procédure de sa révocation est en cours.

Regard sur le monde

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