Les câbles de C-NEWS ont signalé ainsi cette énième mauvaise pratique qui cloue le régime de Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi.
Un mémo des assistants destiné au président de l’Assemblée nationale, fustigeant d’ailleurs ces vols serait déjà prêt.
« Nous suggérons au président de l’Assemblée nationale de prendre une décision pour virer nos salaires directement dans nos comptes à la banque, comme c’est le cas au Sénat, plutôt que de laisser cet argent continuer de tomber entre les mains des députés », ont écrit les assistants dans un mémo à déposer à la table de Vital Kamerhe.
Dans ce mémo, les assistants expliquent que cette pratique a commencé depuis la paie du mois de juin 2024 avant de prendrant de l’empereur jusqu’à aujourd’hui.
Certains « députés » se sont tapés le luxe soit de se servir de la paie de leurs assistants dans la totalité ou de soutirer un peu, la moitié soit un quart.
Une pratique que désapprouvent les assistants en ces termes : »le fait déjà qu’on ne peut pas payer un assistant sans la note du « député », alors que ce dernier à une carte qui porte l’identité qui se retrouve sur le document et qu’on peut payer le « député » en l’absence de son assistant pose problème ».
Ce qui pousse à cet interrogatoire : »comment peut-on payer un assistant pendant que c’est le « député » qui signe à sa place et sans aucune procuration de celui-ci? Devant une telle situation, soit c’est le « député » qui est payé et non l’assistant? ».
Les assistants qui passent aujourd’hui pour des larbins ou transporteurs des malettes de ces « députés » sont en colère mais surtout très remontés décident d’en finir avec cette pratique.
Ils ont apprêté un mémo à l’intention du président de la chambre basse, pour suggérer à ce dernier de faire recours aux méthodes de la chambre Haute, consistant à payer les assistants à travers leurs propres comptes directement. Cela leur mettrait à l’abri des canailles entretenus par les « députés » veureux, roublards et voleurs qui ne cessent de martyriser cette catégorie des fonctionnaires du parlement sous Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi.
DENIS NUMBI