Il exprime l’espoir d’assurer aux Congolais un avenir meilleur : « Avec son incompétence, son absence de vision, et son manque de planification, le Congo ne peut rien attendre d’une gestion aussi chaotique que celle de Félix-Antoine Tshilombo depuis Bruxelles.
Diongo tape du poing sur la table !
« Réformes constitutionnelles » est synonyme de changement de la Constitution. Ne tombons pas dans ce jeu de mots », avertit-il.
« Tshilombo est en train de distraire le peuple. Il veut changer la Constitution pour rester président à vie », prévient le farouche opposant, en affirmant que seule l’activation de l’article 64, dans le cadre d’une révolution pacifique et générale, demeure la voie idoine pour sauver le Congo. Il s’agit, selon lui, d’un préalable pour remettre la République sur le chemin de la démocratie et du développement.
Il exprime l’espoir d’assurer aux Congolais un avenir meilleur : « Avec son incompétence, son absence de vision, et son manque de planification, le Congo ne peut rien attendre d’une gestion aussi chaotique que celle de Félix-Antoine Tshilomboligne que « lorsque Félix-Antoine Tshilombo affirme que le peuple tranchera, cela signifie qu’il n’y aura pas de référendum. Pour organiser un référendum ou même une simple révision partielle de la Constitution, il a besoin de 60 % des parlementaires réunis en congrès. Or, Tshilombo dispose de 90 % des parlementaires acquis à sa cause. Par conséquent, quand il parle de la décision du peuple, il fait référence à un choix limité à l’intérieur du Parlement. C’est dans cette optique qu’il promet des voitures et de l’argent pour manipuler les élus. »
« Il est évident pour tous que Tshilombo s’est éloigné de l’essence même de notre combat », réaffirme Diongo. « Il s’est détourné des principes de démocratie et d’État de droit que nous défendons. »
Diongo insiste sur la nécessité d’un changement profond. « Le peuple a besoin d’un changement radical. Ce dont nous avons besoin, c’est du départ de Tshilombo, de ses complices, et de toutes les institutions illégitimes et leurs animateurs. Il ne faut pas se tromper de combat. Notre lutte ne se limite pas à empêcher le changement de la Constitution ou un troisième mandat. Notre priorité, c’est le départ de Tshilombo. Une fois qu’il sera parti, il ne pourra plus changer la Constitution. »
Diongo met également en garde : « Tshilombo pourrait ne pas modifier la Constitution ni briguer un troisième mandat, mais il pourrait placer à la tête du pays un proche, comme Augustin Kabuya, en tant que président de la République. »
C’est pourquoi, martèle le leader du MLP, « il est impératif de provoquer le départ de Tshilombo et de mettre en place une transition sans lui. L’activation de l’article 64 permettra au peuple souverain de reprendre son pouvoir à travers une révolution pacifique. Celle-ci donnera naissance à un nouveau président de la République, un nouveau Parlement, une nouvelle Cour constitutionnelle, une nouvelle CENI, et d’autres institutions légitimes. Ce seront ces nouvelles instances qui organiseront les prochaines élections démocratiques. »
Il est donc urgent, selon Diongo, de mettre un terme à « la folie de Félix-Antoine Tshilombo ».
Issu de « la tricherie des élections de 2018 » et des « simulacres électoraux de 2023 », Félix-Antoine Tshilombo est, selon lui, « hanté par une crise de légitimité visible qui conduit au rejet total de son régime par la population. » Cette population, selon Diongo, a été « chosifiée et plongée dans une pauvreté et une misère indescriptibles par ce régime. »
Désavoué par le peuple, Diongo estime qu’il est temps d’engager des « actions pacifiques basées sur l’article 64 pour évincer Félix-Antoine Tshilombo ». Il exprime l’espoir d’assurer aux Congolais un avenir meilleur : « Avec son incompétence, son absence de vision, et son manque de planification, le Congo ne peut rien attendre d’une gestion aussi chaotique que celle de Félix-Antoine Tshilombo. »
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA