: »Nous n’avons pas d’autres pays, que celui-ci, la République démocratique du Congo, RdC. C’est pourquoi nous devons donner tout de nôtre pour le sauver », ne cesse de le rappeler le président Martin Fayulu Madidi pour lequel le peuple réserve un accueil délirant demain samedi 31 août à Kinshasa.
« Venez nombreux accueillir l’élu du peuple », lancent à l’unisson les millions des Kinois pendant les différentes rencontres préparatoires du retour du président Fayulu.
C’est ainsi que dans un entretien exclusif avec une équipe de C-NEWS, à quelques heures seulement du retour au pays du président élu Martin Fayulu Madidi, le secrétaire général de l’ECiDé, le professeur Devos Kitoko Mulanda laisse entendre que l’unité et la cohésion nationale pour faire face aux menaces de la balkanisation sont les deux créneaux contenus dans le cahier des charges du parti fayuliste en rapport avec le probable dialogue national qui pointe à l’horizon autour des princes de l’église.
Il s’agit notamment des réformes institutionnelles, en priorité celles liées aux élections comme correctif au processus actuel qui a engendré des animateurs et institutions illégitimes.
« Nous n’avons pas besoin de partager le pouvoir avec l’Union sacrée ou Félix Tshisekedi », a précisé Devos Kitoko avant d’indiquer ceci : »les réformes devraient concerner la restructuration de la CENI, la loi électorale, la loi portant identification des électeurs, la mise sur pied d’une cour constitutionnelle impartiale ainsi qu’une restructuration de l’armée et les services de sécurité.
Le secrétaire général Devos Kitoko n’a pas bouclé l’entretien avec Ci-NEWS sans marteler ce qui suit : »le président Fayulu n’appelle pas à cohésion nationale en compassassion avec poste de premier ministre ».
Le président Fayulu, dit-il : »à travers son appel recherche la restauration de la paix, sécurité, le bien-être de nos populations ».
De ce fait, poursuit Devos Kitoko : »il sera question pendant ces assises de résoudre tous les problèmes qui bloquent l’émergence du pays notamment le problème concernant la gestion de la République par Félix Tshisekedi et l’Union sacrée, FATSHI lui-même étant un problème à résoudre. Son accession au pouvoir à travers des élections truquées reste l’élément capital à la base de l’effondrement du Congo ».
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA