septembre 19, 2024

Ce n’est pas un quidam qui l’affirme, mais plutôt l’un des grands notables du Grand – Équateur, monsieur Botuli Lomboto Gérard. Il l’affirme à l’occasion des pourparlers qui se déroulent actuellement au sein de l’UDPS pour le choix du candidat de ce parti à la course au perchoir de la chambre haute du parlement.

Ces pourparlers n’ont pas encore dît leur dernier mot, parce que l’UDPS tient à un compromis final qui rencontrera les attentes de l’ensemble de la nation afin de déposer avec pompe sa candidature au bureau provisoire demain mardi 06 août.

Botuli est d’avis que cette candidature n’est rien d’autre que celle de Jean-Paul Boketshu Bofili. Qui rapporte que la personne de Boketshu est en train de sortir du lot.

Les raisons pour lesquelles Boketshu sort du lot sont notamment, signale Gérard Botuli sa qualité d’un UDPS pure. C’est aussi son appartenance dans la zone linguistique Lingala, donc le Grand – Équateur, qui jusque-là n’occupe un poste de chefs de corps dans les institutions de la République.

Des ressortissants du Grand-Equateur entre autres le duo Lisanga-Egwake à travers une sensibilisation réussie, n’avaient cessé de réclamer corps et âme la représentation de cette partie de la République ne serait-ce qu’à la présidence du Sénat étant donné que les airs linguistiques Tshiluba, Swahili et Kikongo sont bel et bien servis.

Le président de la République sorti de zone Tshiluba, le président de l’Assemblée nationale est de la zone Kiswahili et la première ministre de la zone Kikongo.

Normal que Boketshu vienne combler la zone Lingala sous les maillots de l’UDPS.

« Du coup ces deux éléments conduisent à l’unanimité autour du candidat Jean-Paul Boketshu », déclare Botuli tout en indiquant que le sénateur Boketshu ne tombe pas en politique comme un cheveu dans la soupe. Il traîne dernier une longue carrière politique depuis les années de la conférence nationale souveraine.

C’est donc quelqu’un qui ne tombe pas en politique et à l’UDPS comme un cheveu dans la soupe.

C’est aussi un ancien membre de la société civile. Il exerce même les fonctions de fonctionnaire international au PNUD. Par conséquent, il mérite ce poste et fera l’affaire.

Le contraire, dit-il : »serait suicidaire pour l’élection du président de l’UDPS autre que Boketshu car, cette élection est à bulletin secret, que le Grand – Équateur compte à lui seul 16 sénateurs.

« Imaginez le sort de l’UDPS si les 16 sénateurs ne votaient pour un autre candidat ne faisant pas l’unanimité comme Boketshu. Ça sera une mort subite de l’UDPS », clame Gérard Botuli, avant d’appuyer que cette situation entraînerait l’UDPS dans un tel marasme politique avec comme conséquence rater même 2028.

DÉNIS NUMBI

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