septembre 19, 2024

Ce fils Bemba, c’est bel et bien le très crème Yves Kitumba, le secrétaire national du Mouvement de libération du Congo en charge des finances. Bien entendu un fils politique incarnant la vision de son Président National dans toute son essence.

Kitumba aujourd’hui est à la tête d’un courant dénommé « Génération des Bâtisseurs ».

Par « Génération des Bâtisseurs », cette intellectuel congolais veut voir les choses changer dans la gestion du parti bembiste.

Ensemble avec un groupe des secrétaires nationaux, ainsi que la majorité des cadres de ce parti sont favorables pour une restauration profonde du MLC.

Mais en attendant d’aborder en long et large la question sur la restructuration du parti, Yves Kitumba donne d’abord dans cette deuxième partie ci-dessous de son interview exclusive à C,-NEWS sa position en rapport avec l’Assemblée nationale que dirige le président de l’UNC, Vital Kamerhe Lwakaningini Ngingi.

Monsieur Yves Kitumba, la rentrée parlementaire s’est ouverte en sa première session ordinaire. Quelle appréhension avez-vous de cette institution -mandature 2023-2028 ?

Déjà, cette une Assemblée nationale est composée à 80% des désignés politiques.

Comment ?

La majeur partie des membres qui la compose, ont été désignés. Le positif est que ce nombre constitue la grande majorité de l’Union sacrée. Ce qui est correcte. Je pense de mon point de vue, qu’il est nécessaire que l’Assemblée soit dotée d’une boussole qui conduit sur l’amélioration de la vie nationale de notre pays notamment en rapport avec le secteur des investissements, infrastructures et emplois des jeunes.

Comment y arriver selon vous ?

Il faut de l’innovation sur tout ce qui sera entrepris à l’Assemblée nationale, au cas contraire, ça ne sera que du déjà vu, déjà entendu.

Que préconisez-vous ?

Il faut un travail de fond centré uniquement sur l’amélioration des conditions de vie de nos populations entre autres la sécurité, paix, les investissements, l’emplois ; l’éducation et le système de santé.

Quel serait votre apport ?

Nous devons noter ici que la session parlementaire qui s’est ouverte est essentiellement budgétaire. Nous jetterons un œil à ce collectif budgétaire pour voir comment est-il élaboré afin que nous apportions si nécessaire nos contributions.

Comment car, vous ne siégerez-pas ?

Nous avons des représentants à l’Assemblée nationale. Moi et mes équipes allons travailler et un représentant peut porter ces contributions.
Ce, pendant en ce qui nous concerne, ce second mandat doit s’occuper de l’avenir de nos populations.

Que cela sous entend ?

Écouter, nous sommes une génération des bâtisseurs, entant que tel, c’est plus l’intérêt de nos populations qui prime. Ce n’est pas pour des accointances et amitiés financières, que nous existons comme Bâtisseurs, mais plutôt pour l’intérêt de notre peuple.

La génération des Bâtisseurs, est-il ce redoutable courant que vous erigez dans les rangs du MLC, pour exiger la restructuration du parti ?

C’est une philosophie politique. Vous ne l’ignorez pas que depuis 1960 notre pays a été toujours géré par les jeunes.

Est-ce pourquoi rien ne marche ?

Le sens du patriotisme n’a pas démontré sa propre valeur, nous devons mettre de côté tout ce qui nous entoure comme conflit. Il est donc évident de se concentrer uniquement et essentiellement pour l’intérêt commun. La RdC est énormément en retard, il y a de quoi travailler pour doter notre peuple d’un réseau de transport adéquat, des structures sanitaires de qualité, l’éducation de qualité pour nos enfants afin de construire l’avenir de la République démocratique du Congo et aussi rendre notre économie compétitive.

Ce n’est pas par une baguette magique ?

Cela exige un sens élevé du patriotisme et la haute vue dans la perception des choses essentielles. Avec à la manœuvre des personnes compétentes éprises du sens fédérateurs, qui doivent se concentrer sur ce qui est essentiel et dans l’intérêt de tous. Nous disons que nous sommes ainsi la génération des Bâtisseurs, c’est pourquoi tout politique doit intégrer cette philosophie dans sa tête.

Pourquoi ?

Parce que, nous devons bâtir notre pays à l’instar d’autres nations du monde qui se sont construites avec le concours de leurs pionniers. Nous devons cependant mettre de côté nos différends pour se mettre à la construction de notre pays.

JOHN TSHINGOMBE LUKUSA

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