Ainsi, dit le patriarche : »face à la situation peu reluisant de notre pays, la CODELI en appelle humblement au président de la République, chef de l’État, d’envisager cette voie en parlant avec tout le monde, c’est-à-dire les forces sociales et politiques de la majorité et de l’opposition y compris tous ceux qui ont pris les armes et troublent la paix dans notre pays », tout en insistant : »la gestion d’un État exige un dialogue permanent ».
Puis Botswali de conseiller à Félix Tshisekedi : »si le salut du peuple est la loi suprême, comme l’a affirmé le président au cours d’une adresse à la nation, la vie des Congolais et la paix pour eux constituent un intérêt suprême qu’il faut préserver à tout prix et contre tout ».
C’est la solution idoine à toutes les crises qui trempent la République démocratique du Congo, dans le chaos général, a tranché le président de la CODELI, l’ancien ministre des affaires sociale et humanitaire, Barthélémy Botswali.
Dans sa quête de paix et du bien-être des Congolais, Botswali laisse entendre que la situation d’antagonisme, d’insécurité et des violences aveugles dans le pays n’est ni ce que le président de la République veut, ni ce que les Congolais attendent.
Les Congolais, dit-il, veulent la paix et l’unité. De cet effet, poursuit le patriarche, la solution aux phénomènes malheureux et dangereux, c’est le renforcement de nos services de sécurité, la réconciliation nationale et le rassemblement du peuple.
« Ce rôle revient clairement au président de la République, chef de l’État, garant de la nation », précise monsieur Barthélémy Botswali, avant de souligner fort que le Chef de l’État a donc le devoir s’agir avant qu’il ne soit trop tard. Il faut se rappeler que les armes ont des limites pour imposer la paix et la cohésion.
D’ailleurs, note-t-il, que l’histoire apprend qu’après une guerre, le vainqueur négocie toujours la paix avec le vaincu, et après une élection le gagnant négocie, de son côté, la réconciliation avec le perdant.
Il est donc clair, explique le vieux Botswali, que la paix et la réconciliation se construisent patiemment et ne s’arrachent pas. C’est la voie que beaucoup de nations ont empruntée pour y parvenir.
DÉNIS NUMBI