L’honorable Lumeya Dhu Maleghi l’a déclaré dans un entretien exclusif avec une équipe de C-NEWS.
Dans un premier temps, Lumeya note que le mouvement jusqu’à ce jour, n’est pas structuré et cette situation n’est pas explosive. Que l’armée peut étouffer dans l’œuf ce mouvement.
« Il n’y a pas jusque-là, un leadership au niveau des belligérants, si belligérance, il y a », a-t-il marqué, dans son casquette d’un des leaders les plus actifs de la province du Bandundu.
Lumeya d’ajouter : »au niveau du théâtre des évènements ou d’affrontements, la population n’est pas danse. Ce n’est pas non plus une populaton vas-t’en guerre. Les armes employées dans ces affrontements sont du type rudimentaire ».
De ce qui précède, l’élu de Kikwit signe et persiste : »la situation n’est pas encore explosive ».
Voilà pourquoi, suggère-t-il, au gouvernement de prendre le plus rapidement possible le taureau aux cornes en employant beaucoup de moyens financiers et matériels, pour contenir ce mouvement, par dessus tout, épargner la capitale du danger si jamais le mouvement venait à se structurer avec une éventuelle intégration des militaires déserteurs des FARDC et ceux démobilisés, qui trainent le long de la route nationale.
A cet effet, propose encore Lumeya : »le gouvernement doit ici et maintenant, mettre en place une bonne coordination des services de sécurité pour faire face à cette situation, qui cause déjà plusieurs dégâts humains et matériels déplorables ».
Sinon, dit-il : »dans les trois mois qui suivent, la route nationale Kinshasa-Kikwit, va subir le sort actuel de la route Kinshasa-Mongata-Bandundu, fermée à la circulation ».
JOHN TSHINGOMBE LUKUSA