mai 4, 2024

Ce magistrat inexpérimenté n’est rien d’autre que, le directeur de cabinet et co-époux du président de la cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Babibanga.

Dans une série de mises en place controversée et décriée non seulement au sein de l’appareil judiciaire congolais, mais aussi et surtout dans les milieux politiques du pays et chancelleries, Kamuleta bien entendu sur instructions expresses du président sortant, a commissionné son directeur de cabinet pour le poste du président de la cour de cassation.

Cette proposition a provoqué un tollé général dans les cours et tribunaux du pays, pour la forte raison, le directeur de cabinet en question, n’a jamais exercé ne serait-ce-qu’une seule fois, comme conseiller à la cour de cassation.

Les spécialistes de droit, dénoncent à cet effet, que ces mises en place élargies aux cours et tribunaux de la République, à la veuille des élections surtout aux allures d’un véritable plan diabolico-satanique, en vue de tricher aux échéances, pour offrir à Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, la majorité au sein de la prochaine Assemblée nationale, s’est faite rien à faire sur fond de clientélisme et coterie.

Personne ne peut démentir, cela étant donné, lui-même Kamuleta l’a proclamé haut à l’occasion d’une réunion avec ses collaborateurs de cabinet le lundi dernier.
C’est à cette occasion, même que Kamuleta a annoncé ses mises en place et sa proposition de nomination de son co-époux et directeur de cabinet au poste du premier président de la cour de cassation.

« Ça serait une faute lourde de la part du président de la République, si jamais il rendait public ces mises en place de Kamuleta, à travers des ordonnances », préviennent quelques magistrats en réaction avec ce dossier.

Puisque, soutiennent-ils : »nommer des gens à des postes aussi importants, alors que certains n’en ont pas d’expérience ; le cas de ce directeur de cabinet du président Kamuleta, et nommer également sur base de coterie et clientélisme, ce sont ces erreurs qui plus tard, provoquent des cathas et terribles dégâts dans des décisions judiciaires ».

Un haut magistrat à la retraite de conclure : »le président de la République aiderait la nation, en rejetant ipso facto ces mises en place ; lesquelles surtout tombent pendant les jeux électoraux ».

« Ce n’est pas non plus honnête et démocratique de procéder à des nominations risqués et inappropriées dans les cours et tribunaux, alors que le processus électoral est en cours, et que les résultats définitifs des élections sont publiées par les mêmes offices judiciaires », déconseille ce haut magistrat retraité, tout en laissant entendre ce qui suit : »le mieux serait d’arrêter avec ce projet aux objectifs politiques, floues et pas clairs cependant de nature à provoquer le chaos et contestations interminables des résultats définitifs des élections 2023″.

Entre temps, des sources rapportent que les lobbyings libanais, auraient approché le même président de la cour constitutionnelle, afin que celui-ci, aide à faire élire certains compatriotes liés à ces réseaux arabes. Le directeur de cabinet du président de la République, Nyembo serait aussi mis au parfum à cet effet.

Nulle n’ignore l’influence des Libanais et Indiens dans l’économique rd-congolaise. C’est pourquoi, ils veulent avoir des députés, pour faire passer leur vision, ont rapporté les câbles de C-NEWS, avant de révéler que ces réseaux apportent soutien et moyens de ces candidats pour mener à bien la campagne électorale, avant qu’ils jouent dans la prochaine Assemblée nationale, le portes voix des Libanais, au moment venu à l’hémicycle.

JOHN TSHINGOMBE LUKUSA

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