C’est l’histoire d’un technicien en matière électorale qui a voulu se faire passer pour un faiseur de rois, alors qu’il ne lui était demandé rien de plus que de faire transparaître l’expression du souverain primaire par les urnes.
A l’époque leader du plus grand parti de l’opposition, le candidat de l’UDPS à la présidentielle de 2018 n’est pas de ceux qui pourraient être soupçonnés d’entretenir des accointances incestueuses avec Corneille Nangaa. Il est de notoriété publique que lorsque l’actuel Président de la République s’engageait dans la compétition pour le top job, il ne connaissait Corneille Nangaa ni d’Adam ni d’Ève.
La preuve en est que je l’UDPS n’avait jamais épargné l’alors Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), soupçonné, non sans raison, de rouler pour le régime de Joseph Kabila dont Félix Tshisekedi était le plus farouche des opposants.
Élu par le peuple congolais déterminé à se débarrasser de la gouvernance calamitteuse du FCC, Felix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, fils de son père, ne doit donc absolument rien à un prétendu faiseur de roi avec lequel il n’a de toute évidence pas d’atomes crochus.
Ceux qui connaissent l’actuel Président de la République Démocratique du Congo le définissent à l’unanimité comme un homme qui ne s’accommode pas de la compromission.
Il est par conséquent obvieux que Corneille Nangaa s’est lassé de multiplier des appels de pied en direction du pouvoir, qui n’ont visiblement pas trouvé preneur.
Dépité, il a cru pouvoir faire forte impression en reprenant le disque rayé de la vérité des urnes jadis embouché par un Martin Fayulu, lui-même en perte de vitesse, qui n’est plus que l’ombre de lui-même par les temps qui courent.
La fin de non recevoir de l’opinion publique congolaise face à la grande farce de Conférence de presse annoncée de Corneille Nangaa en dit long sur la détermination des compatriotes de Félix-Antoine Tshisekedi d’accompagner leur Président vers une nouvelle victoire aux allures de triomphe, afin de lui permettre d’avoir les coudées franches pour parachever son magistère salvateur à la tête du pays.
La fuite en avant du porte-parole du président émérite de la CENI devenu subitement opposant ne change rien au soutien populaire dont jouit actuellement la majorité au pouvoir en République Démocratique du Congo.
Le chien aboie, la caravane passe. Nangaa pourra aboyer autant qu’il voudra, ses vues de l’esprit et autres calomnies n’auront aucune incidence sur l’avenir radieux qui attend les Congolais sous le leadership émancipateur de FATSHI-BÉTON.
Jean-Thierry Monsenepwo Mototo, Cadre de l’Union Sacrée de la Nation