décembre 13, 2024

La rédaction de C-NEWS a fait recoupement sérieusement argumenté, pour constater si le président sortant Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi, peut espérer à un second mandat.

La donne sur terrain indique, FATSHI n’a aucune chance ni en interne encore moins à l’international.

En effet, tous ceux qui ont pratiqué FATSHI avant son accession au pouvoir confirment, que jamais le fils de Maman Marthe Kasalu Jibikila Tshisekedi n’était autant avide des manifestations festives que lorsqu’il est devenu Chef de l’État.

« C’est comme si, il avait décidé de différer toutes les festivités pour mieux les récupérer au moment où il serait au pouvoir afin de pavoiser au nez de ceux qui auraient eu tort de n’avoir pas cru en son destin présidentiel ; comme qui dirait en tshiluba « kwenda majunda », explique un des analystes politiques congolais.

Tout compte fait, dit-il à la rédaction de C-NEWS, l’opinion congolaise retiendra davantage du PR05 son appétence aux mondanités que son assiduité au travail.

« Dans l’impossibilité de mener de front le m’as-tu-vu et la concentration indispensable à la fonction présidentielle, Félix Tshisekedi lègue à la postérité des souvenirs impérissables de ses participations actives aux fêtes d’anniversaires, de mariage de ses proches, sans oublier son précieux temps présidentiel grignoté par d’interminables deuils de ses proches qu’il ne rate sous aucun prétexte », souligne le même analyste, que se fait raleyer par un autre analyste, qui lui note que le premier kinois de naissance à accéder à la fonction suprême n’a pas fait mentir les soupçons sur la superficialité des natifs de la braillarde capitale congolaise.

FATSHI À L’IMPARFAIT

« Non préparé à la fonction présidentielle qui semble être le premier emploi connu du Président congolais bientôt sexagénaire, il ne sait plus à quel Saint vouer sa cause alors que se multiplient ici et là, même chez certains décideurs du monde, les spéculations sur sa défaite assurée à la présidentielle de 2023 », rapporte-t-on dans plusieurs salons politiques.

« Content d’être en rupture de ban avec ceux qui lui avaient servi le pouvoir sur un plateau d’Or, Félix-Antoine Tshisekedi aimait à se mettre en valeur en assurant que son pouvoir lui venait du pays de l’Oncle Sam qui le donne à qui il veut dans sa satrapie d’Afrique centrale », dit par exemple, cette autre personnalité, qui fait remarquer que tout le monde se souvient du rôle de proconsul qu’il a fait jouer au fantasque ambassadeur américain Mike Hammer.

De poursuivre que l’erreur fatale du Président sortant Tshisekedi aura été de donner carte blanche aux américains qui se sont mêlés de la politique intérieure jusqu’à jouer les premiers rôles dans la constitution de l’Union sacrée de la nation.

Ce qui n’est pas surprenant donc que pour les sociétaires de la majorité fatshiste, les vrais faiseurs de rois soient non pas le Chef de l’État, mais ses maîtres à penser américains qui ne se privent pas de s’identifier comme tels.

Félix Tshisekedi espérait, en effet dit-il : »de la sorte qu’en ouvrant tout le coffre-fort congolais aux Américains, ces derniers le tolèreraient pour un second mandat auquel ils lui avaient clairement exigé de renoncer en acceptant le fait accompli de son imposition au pouvoir par l’ancien président de la République, Joseph Kabila »,

Sauf qu’en matière de pouvoir, le karma est souvent plus fort que les prétentions des uns et des autres, précise un autre des interlocuteurs de C-NEWS.

A ce propos dit celui-ci : »derrière son air débonnaire dans sa relation avec les Américains, Félix Tshisekedi n’a pas manqué de s’adonner à quelques infidélités, notamment à travers des accointances incestueuses avec la Chine pour des intérêts miniers opaques, ainsi que les liaisons adultérines avec Dan Getler, le même qui avait ôté le fromage minier congolais à la bouche de l’Oncle Sam pendant les années Kabila ».

Ce denier d’ajouter : »les Américains ont également été surpris par la frénésie de l’entourage présidentiel dans l’accumulation des richesses, faisant de l’inspecteur Général des Finances un vulgaire inquisiteur destiné à jouer les troubadours pendant que les fonds publics prenaient la destination de Dubaï ou d’autres paradis fiscaux ».

Ainsi, explique-t-il, que pendant son dernier séjour américain, Jules Alingete a même été placé dos au mur par les preuves irréfragables d’une prédation à nulle autre pareille qui contraste avec l’imaginaire lutte contre la corruption qu’il était allé vendre à l’opinion américaine.

« Beaucoup pensent que le briefing des services américains à Jules Alingete en est pour beaucoup dans son refroidissement et dans son envie de quitter ses fonctions pour sauver sa carrière « politique »…, rapporte une source diplomatique. Celle-ci fait remarquer qu’en grossomodo, la classe dirigeante toute entière que FATSHI lui-même avait placée dans les bras des Américains est au courant du retrait définitif de confiance par les États-Unis d’Amérique au successeur de Joseph Kabila et des injonctions comminatoire qui lui sont faites de se retirer volontairement du pouvoir en se contentant que de ce seul mandat, surtout depuis que son ministre de la Défense nationale est allé exécuter la danse du ventre à Moscou.

Désabusé, FATSHI ne sait plus où donner de la tête.

Ses tribulations se manifestent déjà par son incapacité à effectuer le remaniement tant annoncé et les autres mises en place qui l’enfonceraient de plus belle en frustrant ceux qui pourraient être amenés à quitter leurs plantureuses fonctions actuelles.

C’est donc un Felix Tshisekedi en apnée, coincé dans le statu quo, qui va voir déferler dans les prochains mois des foules de manifestants dans les rues des grandes villes, après que ses anciens parrains américains auront fini de diffuser dans l’opinion les révélations les plus compromettantes sur le train de vie des députés godillots, de la famille présidentielle et du Président lui-même.

Toutes ces révélations culmineront dans les sanctions qui frapperont ses hommes de confiance de la part du trésor américain et de l’Union européenne. Une passe en or pour les Églises catholique et protestante ainsi que pour le bloc patriotique réunissant toutes les oppositions, qui auront la belle occasion de prendre leur revanche en paralysant le pays par d’interminables manifestations de rue dont l’objectif sera de convaincre Tshisekedi de quitter le pouvoir avant même le début des opérations d’enrôlement des électeurs. Déposé par l’ouragan de la rue sous le regard complice d’une armée tétanisée à souhait, le Roi FATSHI aura quitté le pouvoir sans bilan réel et, le comble, avant le début d’exécution de son fantomatique projet alchimique de développement de 145 Territoires que ses partisans ne cessent de voir dans leurs boules de cristal depuis plus d’une année.

« Sic transit gloria mundi, disaient les latins : ainsi finit la gloire éphémère sur la terre des hommes », a conclu le dernier des interlocuteurs de C-NEWS.

JOHN TSHINGOMBE LUKUSA

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