mai 8, 2024

Oui, le président de la République, Félix Tshisekedi a beau prêcher de faire de la République démocratique du Congo, un véritable État de droit. Cependant, cet échec n’incombe pas à lui. Le chef de l’État sortant, Félix-Antoine Tshilombo Tshisekedi est buté à plusieurs obstacles et pesanteurs notamment les oppositions que lui font les responsables de l’appareil judiciaire.

Hier, c’était Kaluba, aujourd’hui c’est Kamuleta.

Dieudonné Kamuleta, l’actuel président de la cour constitutionnelle, parce que, c’est de lui, qu’il s’agit, est pointé du doigt accusateur sur les bavures, qui se font au sein du pouvoir judiciaire.

Il se fait inviter dans des dossiers judiciaires en imposant aux magistrats ses propres prises de position, n’ayant rien avoir avec le bon fonctionnement des institutions judiciaires.

« Nous en avons marre. Trop c’est trop. Il est inadmissible que le président Kamuleta nous impose une ligne à suivre, encore moins nous imposer sa volonté », fustige un bon nombre des magistrats, ici et là dans des bureaux de différents palais de justice, avant de stigmatiser la tactique de Kamuleta visant à attirer les magistrats dans son petit hangar faisant office d’un lieu de prière à la binzambi-nzambi, avec promesses de grades.

Des manières rétrogrades que denonent les magistrats congolais, qui refusent de reconnaître en Dieudonné Kamuleta les qualités d’un homme de Dieu.

Et cela, c’est entre autres à cause aussi du passé compomis du président de la cour constitutionnelle, qui traîne des casseroles dans ses placards, notamment ce jugement du tribunal de grande instance de Matadi, le condamnant pour viol.

Aujourd’hui, ce jugement confirmé depuis, par la cour de cassation, cloue Kamuleta, le passant pour un homme de peu de moralité, et pas à même de présider à une institution aussi prestigieuse comme la cour constitutionnelle, sensée être composée des personnes épris de paix et de justice, porteuses des valeurs et d’éthique, d’une moralité avérée ; en tout cas, pas des fanfarons du genre Kamuleta.

Des sources disent qu’en dépit de toutes ces accusations, Dieudonné Kamuleta, qui ne se gêne pas, ne cesse de se battre comme un petit diable pris dans un piège, profitant de sa position à la tête de la cour constitutionnelle, pour annuler le jugement de Matadi, pondu devant témoins notamment l’ancien procureur général de Matadi, monsieur Useni et l’ancien avocat général Sylvain Kalwila, actuellement procureur général de Matete.

Selon les juristes, la cour constitutionnelle n’a pas qualité d’annuler un jugement confirmé par la cour de cassation.

C’est cette démarche, qui entraîne Dieudonné Kamuleta à la porte de sortie.

Bien qu’ayant été aperçu aux côtés du président de la République dans un bus, à l’inauguration de l’usine Mercedes à GB, Félix Tshisekedi n’ignorait pas les frasques du président de la cour constitutionnelle, dont les jours sont comptés.

Tout va se jouer au prochain tirage au sort pour le remplacement de trois juges.

C’est là, que Kamuleta cédera le poste à un autre, selon un plan élaboré déjà dans des officines officiels de l’État congolais.

JOHN TSHINGOMBE LUKUSA

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