Dans un mémorandum parvenu à C-NEWS, plusieurs organisations de la société civile ont dénoncé ces cas sérieux d’un nombre assez élevé d’actes de violations des droits de l’homme, des violences sur des compatriotes, des arrestations arbitraires, enlèvements des opposants, des journalistes ainsi que plusieurs autres actes de tortures et chasse à l’homme, dans le chef du régime sortant de Kinshasa.
Des cas sont légions, dans l’état de lieux ci-dessous, que C-NEWS rend public en rapport avec les droits humains et la démocratie en République démocratique du Congo, RdC.
Si certains se retrouvent en prison, comme le député Mike Mukebayi Nkoso et Salomon Kalonda, tous les deux proches de l’opposant Moïse Katumbi, il y en a d’autres qui sont non seulement traqués par les éléments de service de l’ordre, mais aussi et surtout enlevés, traqués et tués.
C’est le cas de l’opposant Franck Diogo, qui venait d’être relaxé, il y a peu, mentionne-t-on, dans cet état des lieux des droits humains et de la démocratie en RdC, tout en fustigeant l’assassinat de l’ancien ministre des transports, Chérubin Okende.
C’est plutôt la famille d’Anne-Marie Mwayuma, qui n’a pas encore cessé de couler ses larmes depuis l’enlèvement de celle-ci. Mais, Bien avant, lit-on, dans le document ci-dessous, le frère de cette dernière, Wembi Pembamoto, avait été au mois de mai, à l’occasion d’une marche des opposants, arrêté, enlevé et battu à mort.
Anne-Marie Mwayuma a œuvré dans l’un des mouvements citoyens congolais.
Elle avait été aussi enlevé, à la même occasion avant d’être séquestrés par des hommes en uniforme. Pendant plusieurs mois, Mwayuma reste introuvable, tel que l’indique le mémo sur un état des lieux des droits humains et de la démocratie en RdC, ci-dessous.
DÉNIS NUMBI