novembre 7, 2024

Kinshasa, durant les dix derniers jours, a été la capitale des jeunes locuteurs du français qui s’y sont donné rendez-vous dans le cadre des IXe Jeux de la Francophonie. Ce rendez-vous, mémorable et plein d’émotions, a connu un franc succès, à en croire de nombreux observateurs et même la directrice du comité international des Jeux de la Francophonie.

Au nombre des ouvriers de ce succès, l’on retrouve un Congolais qui a appris à briller de mille feux lors des grands événements à caractère national : Jésus-Noël Sheke, directeur général d’E-proxy.

Ce dernier n’a pas été qu’au four et au moulin pour relever le défi de l’aspect événementiel des IXe Jeux de la Francophonie. Il a surtout été à même de se découper en mille morceaux pour offrir aux Congolais des moments mémorables, conformément à la double mission reçue du gouvernement : populariser les Jeux de la Francophonie et en assurer l’appropriation par les congolais.

Qui peut encore douter de la mobilisation de cet événement et de son appropriation après les débordements constatés ces derniers jours dans les différents sites et le communiqué dimanche du comité national des jeux demandant aux Kinois de ne plus se rendre ni au stade des Martyrs ni au Palais du peuple, remplis comme neuf des heures avant le début de différentes cérémonies au programme ?

Face à l’évidence des évidences, même les esprits les plus critiques s’inclinent. De quoi forcer le respect envers Jésus-Noël Sheke qui a eu plus d’une corde à son arc pour populariser ces jeux, organisés pour la première fois à Kinshasa.

Sa stratégie a consisté à l’installation de 26 points chauds de signalétique à travers la ville, où le public s’informait sur les différents programmes, ainsi qu’à l’érection des portiques aux différentes entrées de tous les sites des jeux et de la grande structure portique à l’entrée du stade des Martyrs, frappée de l’effigie du Chef de l’État et de la mascotte de la compétition.

A cela s’ajoutent la caravane de sensibilisation sur fond musical ayant défilé dans différents quartiers de Kinshasa ainsi que les affiches de toutes les dimensions placées élevées dans les coins et recoins de la capitale congolaise.

La sommité de la stratégie de Jésus-Noël Sheke pour obtenir l’adhésion populaire des IXe Jeux de la Francophonie a été l’organisation, du 3 au 6 août dernier au Palais du peuple, des Nuits de la Francophonie, un concept propre à E-proxy pour mettre en valeur la rumba congolaise. Celle-ci constitue une richesse et une identité culturelles de la RDC, récemment inscrite dans le patrimoine mondial immatériel de l’UNESCO.

Durant quatre nuits successives, des grands musiciens congolais ont défilé sur le plus vaste podium jamais réalisé dans l’histoire de la RDC. E-proxy, en aménageant ce podium, a ainsi battu son propre record, établi en février dernier lors de la visite du Pape François à Kinshasa. Le son et la lumière ont fait le meilleur ménage qui puisse exister.

Les médias ont été au cœur de la stratégie déployée par E-proxy pour l’appropriation des Jeux de la Francophonie par le public. Ainsi, la société de Sheke a aménagé des salons de presse, équipés en matériels nécessaires pour permettre aux professionnels des médias de travailler dans les conditions optimales en assurant la couverture de différentes épreuves au menu de ces jeux.

E-proxy de Jésus-Noël Sheke s’est aussi occupée, avec le plus grand soin, de l’installation des podiums de remise des médailles. Qui, parmi les lauréats et le public, n’a pas été impressionné par la qualité et la beauté de ces estrades aux couleurs de la Francophonie.

Après avoir organisé, non sans brio, l’événementiel de la visite du Pape François et des Jeux de la Francophonie, Jésus-Noël Sheke a fait tomber les mythes selon lesquels rien de bon ne peut sortir de la RDC.

Voici que Sheke, en plus de faire la fierté de ses compatriotes, est désormais l’expression congolaise de la réussite à la perfection et de la valorisation de la main d’œuvre locale. Car, le DG d’E-proxy, après avoir remporté ces deux marchés, a essentiellement collaboré avec d’autres structures congolaises, notamment Sono ligth, Kenji Sono, Back Stage, processus architecture, Oh my pub.

Des observateurs les plus avertis ont souligné le rôle majeur joué par Patrick Muyaya, ministre congolais de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement. Ce dernier, fort de ses sorties médiatiques réussies et de sa capacité à placer le mot exact au bon moment et endroit, a lié à la perfection le dire et le faire pour vendre une image encore plus belle du pays à l’international. Quoi de plus normal pour ce jeune ministre qui milite pour le changement de narratif sur la RDC. Il a bien été accompagné dans ce combat par Jésus-Noël Sheke lors de ces grands événements.
Le chef de l’État Félix Tshisekedi et son Premier ministre sama Lukonde, le chef de l’État et son Premier ministre ont été au four et au moulin pour offrir au pays de Lumumba, pour la première fois dans son histoire, les jeux de la francophonie. Isidore Kwandja n’est pas en reste. Le Directeur Général de la 9ème édition des jeux de la francophonie doit se vanter le mérite d’avoir matérialisé la vision du chef de l’État et de tout son gouvernement.

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